Histoire de Roquefort
Présentation
Roquefort (Recahòrt en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne (région Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Roquefortais et Roquefortaises.
Commune de l’aire urbaine d’Agen située dans son unité urbaine qui compte une population de 103 715 habitants est située à une dizaine de kilomètres au sud-ouest d’Agen en Agenais. La commune de Roquefort fait partie de l’Agglomération d’Agen depuis le 1er janvier 2013.
Roquefort
La proximité d’Agen (5 km) en fait véritablement une commune périurbaine. Situé en pied de coteau, son organisation s’apparente à celle d’un bourg-rue, au bord de la D 656, avec une place centrale en retrait.
Les commerces et services de proximité sont nombreux : commerces de première nécessité, services liés à la santé, banque, poste, école, crèche,… y sont implantés. Les commerces et services sont localisés le long de la RD 656 et sont entourés par de nombreuses places de stationnement.
Outre les équipements administratifs et de services publics de proximité tels que la mairie ou la poste, elle accueille des équipements culturels, sociaux et sportifs répondant à une demande diversifiée.
D’une superficie de 753 ha et d’altitude comprise entre 53 m et 156m, la commune est traversée par le ruisseau Labourdasse qui est le principal cours d’eau.
Population
Avec une densité de 253,7 habitants par km², Roquefort a connu une nette hausse de 59,6% de sa population par rapport à 1999.
L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année.
Au recensement de la population de 2020 la commune comptait 2169 habitants.
Les armoiries
Les armoiries appartenaient à la famille DE SECONDAT, notamment à Jean-Godefroy DE SECONDAT, Baron de ROQUEFORT.
Le 24 Juin 2011, avec l’accord de Monsieur le Baron de MONTESQUIEU descendant du Baron de ROQUEFORT, la commune peut désormais mettre en avant les armes de “Secondat de Roquefort” historique remontant au XVIIème siècle. Le Conseil Municipal en date du 24 novembre 2011 donne son accord pour l’enregistrement des armoiries auprès de la Maintenance Héraldique de France. C’est le 14 février 2012, que les armoiries ont été inscrites dans le registre coté : GUYENNE – AGENAIS. Le 12 janvier 2013, présentation des armoiries à la population lors des vœux du maire.
“D’azur, à la face d’or, accompagnée de 2 coquilles du même en chef et d’un croissant d’argent en pointe;
Écartelé d’azur au chevron d’or, accompagné en pointe d’une salamandre d’argent, couchée sur
un brasier d’or, et surmontée d’un soleil du même.
Couronne de baron d’or entortillée d’un chapelet de perles d’argent, et grêlée d’azur, de gueules et de sinople.
Devise sur listel d’or, bordée d’azur en chef et de sinople en pointe, “Virtutem, Fortuna”: Vertu, Fortune.
Mairie
Mairie
L’église
L’église Saint Jacque a été édifiée en 1826. Elle a remplacé plusieurs sanctuaires dont Sourdignan et Saint Pé de Haut.
La cloche viendrait de la chapelle du Château.
A noter à Sourdignan la présence à l’époque antique d’une villa gallo-romaine de grande ampleur, doté de tout le luxe et notamment de thermes.
A l’époque, le carillonneur et le curé géraient l’église et les messes. Le curé habitait à Roquefort au presbytère, l’actuelle bibliothèque. Le carillonneur était un personnage important dans une commune, car les cloches étaient censés écartés les orages menaçant les cultures. Ainsi à chaque menace, le carillonneur sonnait les cloches.
Les cloches rythmées la vie des champs, surtout à l’heure du midi.
Le dernier carillonneur est resté jusqu’aux années 80 et suite à sa mort, les cloches ont été électrifiées.
Françounette
Ce monument, érigé en 2000, en l’honneur de Françounette pour le changement de siècle.
Françounette, fille du village vécu au XVIIIème siècle. Le célèbre poète occitan agenais JASMIN écrivit un poème sur cette jeune femme considérée comme une sorcière.
Cette belle et authentique jeune fille de Roquefort, déclenchait la jalousie des femmes du village et l’obscurantisme disait que son mari ne survivrait pas à la nuit de noces.
Les malheurs, orages, destruction de récoltes, incendies lui étaient attribués.
Pascal, jeune forgeron du village, touché par sa personnalité l’épousa toutefois, et survécut évidemment à la nuit de noce et permit ainsi d’en terminer avec cette terrible superstition.
La maison de Françounette était située dans l’actuelle rue Françounette sur le stade du haut.
Deux fêtes médiévales sur Françounette ont eu lieu.
Le poète Jasmin
Le Placié
Vaste esplanade plantée de 86 platanes, est unique en France.
Jusqu’au XIXième siècle, Le Placié était entouré de fermes, et se tenait tous les mardis matin le marché aux bestiaux sous la frondaison des ormeaux. Ceux-ci ont été décimé par la graphiose et remplacés en 1903 par 86 platanes.
Comme le plan cadastral de 1808 en atteste, il se situe au point de convergence de plusieurs routes structurantes ou chemins ruraux.
Les bâtiments qui le bordent sont positionnés le long de deux axes latéraux perpendiculaires et définissent un espace où très tôt la végétation joue un rôle structurant.
Le plan cadastral de 1842 laisse apparaître un nouvel axe diagonal qui vient couper l’espace en deux parties, reliant les deux angles opposés de la place. L’église y prend sa place actuelle.
Actuellement Le Placié est utilisé pour les promenades et les manifestations champêtres.
Espace ARLABOSSE
GENERAUX ARLABOSSE
Les Généraux Arlabosse, famille de militaires (5 généraux en 32 générations), ont marqué le village. Les plus récents :
EMILE (1887-1918), Général de corps d’armée, grande croix de la légion d’Honneur mort à la guerre
PAUL-HIPPOLYTE (1886- 1970) Général de corps d’armé au Maroc pendant la première guerre. Puis participe à la guerre 39-40 mort à Roquefort (Caveau familial au cimetière du bourg).
PIERRE-GEORGES (1891-1950) Général de corps d’armée, commandeur de la Légion d’honneur.
La famille utilisait cette demeure comme maison de campagne.
En 1803, Napoléon décida la construction de la route qui va de la Demi-lune à Falmont (actuellement RD 656).
Cette route coupa en deux la propriété des Généraux., séparant la Maison de sa Garenne.
Général de Brigade Pierre Georges ARLABOSSE en tenue de service du modèle 1931 avec képi brodé à simple rangée de broderies
La Garenne
La Garenne faisait partie de la propriété des Généraux Arlabosse jusqu’en 1998.
La Garenne a fait l’objet d’une donation à la commune, et en reconnaissance, la grande salle des fêtes actuelle porte le nom d’Espace Arlabosse.
Cette Garenne a été nettoyée pour en faire un parc paysager agrémenté d’un parcours de santé et d’un lieu agréable de pique-nique, et devient ainsi le poumon vert de la commune avec sa plaine des sports.
Les cloches rythmées la vie des champs, surtout à l’heure du midi.
Le dernier carillonneur est resté jusqu’aux années 80 et suite à sa mort, les cloches ont été électrifiées.
Le château
Le Château a été édifié au XIII et XVIème siècle. Cette forteresse a conservé sa tour-Salle, l’essentiel de son enceinte et des bâtiments réutilisés à l’époque classique. Il fût en partie démantelé durant la guerre de cent ans (1337-1453). II était en ruines en 1562 lorsque Jeanne d’Albret, mère du roi Henri IV, en fit don à la famille De Secondat de Montesquieu, dont le représentant le plus illustre était Montesquieu.
Il est classé Monument Historique depuis le 18 Septembre 2001.
FERME HERMAN BAQUÉ
Un hippodrome a ROQUEFORT au lieu-dit MESTROT entre 1883 à 1959.
Sur cet hippodrome a atterri le premier avion à AGEN en 1912.
Cet hippodrome a été déplacé sur la commune du Passage en 1959.
Il a laissé place à l’agriculture et aujourd’hui à une zone résidentielle, nommée le Parc du Mestrot.
De cette époque subsiste le Centre équestre ‘’L’étrier Agenais’’ ancienne tribune de l’hippodrome.
Herman Baqué
L’HIPPODROME DU MESTROT
Un hippodrome a ROQUEFORT au lieu-dit MESTROT entre 1883 à 1959.
Sur cet hippodrome a atterri le premier avion à AGEN en 1912.
Cet hippodrome a été déplacé sur la commune du Passage en 1959.
Il a laissé place à l’agriculture et aujourd’hui à une zone résidentielle, nommée le Parc du Mestrot.
De cette époque subsiste le Centre équestre ‘’L’étrier Agenais’’ ancienne tribune de l’hippodrome.
